Cancer du poumon

• Ne pas fumer ou cesser de le faire constitue la mesure de prévention la plus efficace contre le cancer du poumon. Pour vous aider durant votre sevrage tabagique, vous pouvez avoir recours à un programme de désaccoutumance et à un traitement de substitution nicotinique. Dix ans après l’arrêt de la cigarette, le risque de développer un cancer du poumon est divisé par deux; il a diminué de 90 % après 15 ans. Le tabagisme passif pendant des années peut également être à l’origine d’un carcinome bronchique.

• Les facteurs environnementaux jouent aussi un rôle dans le développement d’un cancer du poumon: il est donc important d’éviter dans la mesure du possible de s’exposer – notamment au travail – à des substances toxiques comme les poussières fines, l’amiante, l’arsenic, le chrome, le nickel et leurs composés ou encore le radon, ou de prendre les mesures de protection nécessaires.

• Les personnes souffrant de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPOC) présentent aussi un risque accru de contracter un carcinome bronchique.

• En cas d’antécédent de cancer du poumon précoce chez l’un de leurs parents, les enfants sont exposé·es à un risque légèrement plus élevé d’en développer un à leur tour. Toutefois, les facteurs familiaux sont moins importants que pour d’autres formes de maladies cancéreuses comme le cancer du sein ou du côlon.

• Toux durant plus de quatre semaines

• Expectorations

• Voix enrouée et difficultés respiratoires

• Rhume persistant malgré un traitement

• Douleurs dans la poitrine

• État de fatigue général, manque d’appétit, perte de poids

• Opération

• Chimiothérapie

• Radiothérapie

• Immunothérapie

• Thérapies complémentaires en soutien, comme un accompagnement psychologique ou des conseils nutritionnels pour mettre en place une alimentation hypercalorique

Tumor boards: une prise en charge pluridisciplinaire

• Au cours d’un entretien personnel, nous pourrons vous indiquer, sur la base des résultats de cette évaluation, quels sont les hôpitaux les mieux classés pour les traitements et opérations de cette pathologie, tant en termes de qualité que de coûts.

• N’hésitez donc pas à profiter de notre service de conseils pour découvrir l’hôpital le mieux adapté à votre traitement. Il suffit de prendre contact avec nous.

• Bien entendu, c’est à vous que revient le choix du lieu et du moment de votre intervention, dans le cadre de votre assurance de base et de vos éventuelles assurances complémentaires.

Tumor boards: une prise en charge pluridisciplinaire

• Vous devrez sans doute prendre des médicaments à vie.

• Participez à des activités sportives (seul·e ou en groupe) qui vous font du bien. Informez-vous sur les offres locales, par exemple proposées par la Ligue pulmonaire suisse, et demandez conseil à un ou une spécialiste.

• Il est recommandé de se faire vacciner contre la grippe entre la mi-octobre et la mi-novembre. La vaccination contre les pneumocoques, agents infectieux fréquents de la pneumonie, est aussi conseillée.

• Vivre avec une maladie chronique demande une bonne gestion de soi si l’on veut se donner les moyens de surmonter les défis du quotidien. Notre programme concordiaCoach vous accompagne dans la recherche de solutions.

• Le service social de votre hôpital vous aidera à organiser la phase de réadaptation pulmonaire – en stationnaire ou en ambulatoire – qui suivra votre sortie. En demandant, par l’intermédiaire de votre médecin traitant·e, la garantie de paiement pour la réadaptation avant même votre admission à l’hôpital, vous éviterez les temps d’attente à l’hôpital.