Le télétravail: en visite chez Miriam Mastropietro

«Je voulais devenir enseignante», raconte Miriam Mastropietro. «Mais en y repensant, je ne crois pas que j’étais faite pour cette profession.» Après sa scolarité obligatoire, elle décide de suivre un apprentissage d’employée de commerce auprès d’une assurance à Lucerne. «Les banques et les assurances étaient considérées à cette époque comme des entreprises formatrices solides.» Pendant son apprentissage, Miriam Mastropietro acquiert des connaissances dans des domaines très variés, allant de la comptabilité au traitement des sinistres. Puis, après avoir décroché son CFC, elle accepte de gérer une nouvelle agence à Hochdorf. À 18 ans, elle se retrouve ainsi à la tête de cette agence avec deux employé·es du service externe sous sa responsabilité.

«Mais j’aspirais à d’autres expériences. Et comme j’aime quand les choses bougent, j’ai quitté le monde des assurances pour celui des médias. J’ai tout d’abord travaillé au service des abonnements d’un journal, où je m’occupais du service clientèle et des réclamations. Puis, je suis devenue secrétaire de rédaction dans une chaîne de radio. Ces expériences ont été très positives et intéressantes.» 
 

Après la naissance de son premier enfant, Miriam Mastropietro opère un nouveau changement de carrière: elle quitte le monde des médias pour se plonger dans celui de la vie de famille et devient maman à temps complet. Une année après, la famille s'agrandit de nouveau avec l'arrivée d'une petite fille. «J’ai énormément apprécié cette pause familiale et j’ai vécu de très beaux moments», explique Miriam Mastropietro. «Mais une fois les enfants à l'école, j’ai voulu reprendre une activité professionnelle et contribuer ainsi au budget familial.» C’est alors qu’elle découvre une annonce de CONCORDIA dans un journal local. «L’agence de Malters avait besoin d’une gérante. En télétravail. Pouvoir travailler à domicile a été, pour moi, l’argument décisif.» Ses expériences professionnelles précédentes, tant dans les assurances qu’en service clientèle, ont représenté un atout de poids et, en août 2008, Miriam Mastropietro est devenue gérante de l’agence locale de Malters.
 

«Mon mari m’a soutenue dès le début et nous avons donc aménagé une pièce de notre maison en bureau», poursuit Miriam Mastropietro. «Ainsi, quand je reçois des client·es ou lorsque je travaille, je peux fermer la porte. Cela me permet de mieux séparer vie privée et vie professionnelle.» Elle travaille à 70 % avec des heures d’ouverture fixes. «Bien sûr, je propose aussi des rendez-vous en dehors des heures de bureau. Nombre de mes assuré·es travaillent et c'est donc inévitable. Mais, pour moi, c'est aussi cela le service à la clientèle.»

Miriam Mastropietro travaille seule et s’organise de manière autonome. «Pour moi, c’est la solution idéale. Lorsque je suis au bureau, je suis au bureau.» Grâce au télétravail, elle peut parfaitement concilier vie familiale et vie professionnelle. «Au début, quand les enfants partaient à l’école le matin, j’ouvrais le bureau et j'y travaillais jusqu’à 11 h 30. Ensuite, j’allais préparer le repas de midi et je m’occupais de mes enfants. Puis l’après-midi, je rouvrais le bureau», nous raconte Miriam Mastropietro. «Je pouvais optimiser au maximum mon emploi du temps – et je continue de le faire aujourd’hui encore, alors que les enfants ont grandi. Je n’ai pas de trajet à faire pour aller travailler. Je ne perds donc pas mon temps avec des allers-retours entre la maison et le bureau. Quand les enfants étaient malades, je pouvais m’en occuper. Comme j’étais à la maison, je ne devais pas prendre de congés ni organiser une garde.»
 

Pour les assuré·es CONCORDIA de Malters, Miriam Mastropietro est une personne à qui l'on peut faire confiance. «Ici, tout le monde se connaît. Lorsque je fais mes courses par exemple, mes client·es m’abordent et me posent des questions. J’attache beaucoup d’importance à ce contact direct et personnel et je suis heureuse lorsque je peux les aider et les conseiller. C'est souvent au sujet des décomptes ou de la prise en charge des prestations.» Et si la discussion sort du cadre thématique de l’assurance proprement dit, cela ne dérange absolument pas Miriam Mastropietro, car elle est proche de ses assuré·es. Elle n’hésite pas non plus à offrir son soutien personnel à quiconque le lui demande. «Une cliente avait perdu son mari et je l'ai aidée à choisir la pierre tombale.» Ses assuré·es apprécient énormément son caractère sympathique et serviable; ils et elles n’hésitent pas à la recommander à d'autres personnes.
 

«Pour exercer ce travail, il faut aimer le contact avec la clientèle. Il s’agit de faire preuve d'ouverture et d’aller à la rencontre des autres. De plus, il est utile d’avoir un bon réseau. Quiconque s’intéresse au poste de gérant·e d'agence locale devrait en outre avoir une affinité pour la vente. En effet, il ne faut pas oublier que l’on consacre une part importante de notre travail à acquérir de nouveaux et nouvelles client·e·s.», poursuit Miriam Mastropietro. «Ce n’est pas toujours facile de séparer vie privée et vie professionnelle. Le travail ne se fait pas tout seul, même quand on travaille à domicile. On doit toujours être entièrement à son affaire.»

Même si les horaires d'ouverture sont affichés, certain·es client·es ne les connaissent pas. «Je n’ai jamais refusé de servir un client ou une cliente qui se présentait en dehors des horaires d’ouverture.» Et Miriam Mastropietro de se rappeler: «J’étais au salon en train de passer l’aspirateur et, tout à coup, je me retrouve nez à nez avec un client. Nous avons tous les deux sursauté et, aujourd’hui encore, on en rit.»
 

Les gérant·e·s des agences locales travaillent soit à domicile soit dans un bureau externe à proximité et s’organisent de manière indépendante et autonome. Mais cela ne veut pas dire qu’on les abandonne entièrement à leur sort. Les responsables d’une agence locale sont de fait rattaché·es à l’agence CONCORDIA compétente où ils et elles se retrouvent régulièrement pour faire le point. «CONCORDIA me soutient dans mon travail et propose également des formations continues. La collaboration avec le Siège principal fonctionne très bien et est basée sur le principe de la réciprocité. Chez CONCORDIA, je me sens doublement appréciée: en tant que personne et pour mon travail», confirme Miriam Mastropietro. Les gérant·es d’agence locale bénéficient en outre d’un contrat de travail à durée indéterminée et profitent d'excellentes prestations sociales.