Prévoyance: comment offrir une bonne protection à son enfant?
Inattendu, inconcevable... Et pourtant. Lorsqu’un événement fâcheux – un accident ou une maladie – touche son enfant, c’est la vie de toute la famille qui en est bouleversée. En particulier si la victime souffre de séquelles ou qu’il lui faut suivre un traitement à long terme.
Hier encore, tout allait bien. Nous étions heureux, en bonne santé. Aujourd’hui, nous vivons dans l’angoisse et l’inquiétude. Une maladie ou un accident, en plus de la douleur et du chagrin qu’il cause, peut aussi entraîner des difficultés financières, laissant toute la famille en proie à l’incertitude. Et les assurances sociales? Ne sont-elles pas là pour nous mettre à l’abri du besoin?
Rabais pour les bébés
Des lacunes dans les assurances sociales
Les enfants et les parents n’exerçant pas d'activité lucrative pâtissent d’une lacune au niveau de la couverture. Après une maladie ou un accident, les personnes sans activité lucrative perçoivent, au titre de l’assurance-invalidité (AI) et de l’assurance-vieillesse et survivants (AVS):
- des prestations pour le suivi, des soins et des moyens auxiliaires;
- des prestations pour l’intégration professionnelle;
- à partir de 18 ans, au moins la rente AI minimale.
Les enfants et les adolescents souffrant d’invalidité des suites d’un accident ou d’une maladie ne remplissent pas la condition requise selon laquelle il faut obligatoirement avoir cotisé pendant une période de 3 ans au minimum à l’AVS/AI. Dans ces cas-là, il y a la possibilité d’obtenir ce que l’on appelle une «rente extraordinaire», qui s’élève, pour une rente complète (à partir d'un degré d’invalidité de 70 %), à CHF 1’567 mensuels. (133 1/3 % du montant minimum de la rente ordinaire complète, art. 40 LAI. (Loi fédérale sur l'assurance-invalidité)
Difficultés financières résultant d’une invalidité
Les thérapies et mesures de soutien spécifiques, ainsi que d’éventuels travaux d’aménagement à la maison sont généralement coûteux. Or, si l’un des parents renonce à travailler pour s’occuper de son enfant, le budget du ménage risque de s’en trouver déséquilibré.
L’AI prend uniquement en charge les coûts pour des moyens auxiliaires tels que prothèses, chaise roulante, etc. lorsqu’il s’agit de modèles de base et ne rembourse des travaux d’aménagement que si les transformations souhaitées sont indispensables. En règle générale, les requêtes spéciales ne sont pas prises en considération.
Aucune prestation n’est en principe accordée au titre des assurances-maladie complémentaires pour des thérapies spéciales telles que la delphinothérapie ou l’équithérapie – ou alors seulement si certaines conditions sont réunies. Lorsque l’assureur prend en charge des traitements tels que des cures balnéaires ou des traitements de médecine alternative, un montant maximal est fixé.
Les parents n’exerçant pas d'activité lucrative sont particulièrement concernés par cette lacune de couverture. Une invalidité affectant la mère ou le père de famille peut placer tout le foyer dans une situation financière délicate; en effet, il faut parfois recourir à des tiers pour garder les enfants ou effectuer des tâches ménagères, ce qui suppose des coûts supplémentaires. Les ménages monoparentaux sont à cet égard parmi les plus vulnérables.
La maladie, un risque sous-estimé
Une invalidité résulte plus souvent d’une maladie que d’un accident. Or, les séquelles d’affections psychiques, de méningites, de cancers, de scléroses en plaques ou d’épilepsie sont d’habitude moins bien couvertes que celles d’un accident.
Pour l’année 2016, on compte en Suisse
- 175’500 personnes ayant perçu une rente AI suite à une maladie, parmi lesquelles 102’000 seraient atteintes d’une affection psychique et
- 16’700 personnes ayant reçu une rente AI suite à un accident.
(Source: Office fédéral des assurances sociales (valeurs arrondies))
Opter pour la prévoyance, s’assurer une bonne protection
Avec les produits de prévoyance tels que l’assurance en cas de décès et d’invalidité DIMA, vous garantissez une bonne protection à vos enfants, vos proches ou tout simplement vous-mêmes en cas de difficultés financières résultant d’une maladie ou d’un accident. L’assurance de risque DIMA présente les avantages suivants:
- une couverture en cas de maladie et d’accident,
- le choix de la somme d’assurance,
- un versement en capital à partir d’un degré d’invalidité de 25 % déjà (l’AI ne paie de rente qu'à partir d’un degré d’invalidité de 40 %),
- une procédure d’admission simplifiée pour les propositions prénatales,
- des primes intéressantes pour les enfants et les adolescents.
Exemples de situations réelles
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Conséquences d’une infection grave
Suite à une infection grippale, une adolescente de 14 ans a été atteinte d’une encéphalite qui l’a laissée paralysée. Elle ne peut plus communiquer que par des mouvements de la langue et un léger hochement de tête. Les médecins doutent qu’elle puisse un jour exercer un métier.
L’assurance DIMA verse le capital-invalidité assuré à hauteur de 100 %. La couverture de la jeune fille en cas de décès se maintient.
Sommes d’assurance choisies pour DIMA:
Invalidité par suite de maladie ou d’accident: CHF 200’000
Décès par suite de maladie ou d’accident: CHF 20’000 -
Lésion des vertèbres cervicales
Un enfant de 13 ans se heurte à un rocher en plongeant dans un étang et se blesse au niveau du dos. Diagnostic: fracture de la colonne vertébrale au niveau des cervicales, lésion de la moelle épinière, paralysie totale des jambes et partielle des bras, accompagnée de crampes dans les bras.
Le garçon fréquente une école spécialisée tout en étant suivi par un physiothérapeute et un ergothérapeute. Grâce au traitement médical et à la réadaptation, les crampes ont légèrement diminué. Toutefois, aller à l’école reste une entreprise compliquée et il est très improbable qu’il puisse travailler un jour.
L’assurance DIMA verse le capital-invalidité assuré à hauteur de 100 %. La couverture du garçon en cas de décès se maintient.
Sommes d’assurance choisies pour DIMA:
Invalidité par suite de maladie ou d’accident: CHF 200’000
Décès par suite de maladie ou d’accident: CHF 20’000 -
Cancer
Une jeune femme de 23 ans est atteinte d’une tumeur maligne qui a déjà commencé à métastaser. Malgré une longue chimiothérapie, le pronostic est plutôt défavorable. Les médecins partent de l’idée que la maladie est incurable.
À cause de la chimiothérapie, la patiente est très affaiblie et ne peut pas travailler. Aucune amélioration ne semble s’annoncer.
L’assurance DIMA verse le capital-invalidité assuré à hauteur de 100 %. La couverture en cas de décès se maintient.
Sommes d’assurance choisies pour DIMA:
Invalidité par suite de maladie ou d’accident: CHF 200’000
Décès par suite de maladie ou d’accident: CHF 100’000