Un sens des responsabilités tangible
«Digne de confiance»: tel est le slogan de CONCORDIA. Et de fait, 632'000 clients ont décidé de s'en remettre à nous.
La responsabilité que nous endossons pour mériter cette confiance est inscrite dans la philosophie de CONCORDIA depuis plus d’un siècle. Elle nous guide dans nos actions et nous accompagne dans notre quotidien professionnel.
Le sens des responsabilités: qu’en est-il concrètement?
Voici trois exemples qui illustrent comment CONCORDIA a assumé son rôle d’assureur au cours du dernier exercice annuel.
Des médicaments contre l’hépatite C pour toutes les personnes concernées
En Suisse, environ 40’000 personnes vivent avec le virus de l’hépatite C. La plupart d’entre elles développent une infection chronique pouvant évoluer vers une cirrhose avec un risque élevé de souffrir d’autres lourdes conséquences.
Depuis quelques années, de nouveaux médicaments aux effets secondaires limités sont disponibles pour traiter l’hépatite C. Cette perspective réjouissante s’est pourtant très vite assombrie à cause de leur prix qui, pour une thérapie de trois mois, s’élevait à CHF 60’000 en Suisse. Au vu de cette situation, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a été contraint d’imposer une limitation: l’assurance obligatoire des soins prenait en charge les médicaments uniquement pour les personnes souffrant d’une affection du foie à un stade avancé ou présentant des symptômes extrahépatiques. Quant au reste des patients, ils n’avaient d’autre choix que d’attendre que leur état de santé s’aggrave afin que la thérapie leur soit remboursée.
Pour que les personnes qui ne rentraient pas dans le cadre de cette limitation puissent bénéficier de ces médicaments, CONCORDIA a noué une collaboration avec l’association d’utilité publique Arud et le réseau Hépatite Suisse. Ces deux organismes avaient trouvé un moyen d’importer légalement en Suisse des médicaments sous licence d’Inde qui, en plus d’être équivalents et abordables, étaient approuvés sur le plan médical.
Souhaitant faire profiter ses assurés de cette possibilité, CONCORDIA les a informés de la procédure pour se procurer ces produits sous licence et a pris en charge 50 à 75% des coûts au titre de l’assurance complémentaire DIVERSA. Les assurés se trouvant dans une situation financière précaire ont même pu bénéficier d’un remboursement total des frais restants par CONCORDIA.
Après avoir réussi à négocier avec le fabricant une baisse considérable du prix des médicaments contre l’hépatite C, l’OFSP a finalement levé la limitation au 1er octobre 2017.
Un soutien aux familles du canton de Lucerne
Jusqu’au mois de septembre 2017, le canton de Lucerne n’avait pas approuvé de budget pour cette même année. La raison: la population lucernoise avait rejeté en mai, lors d’un referendum lancé par l’UDC, la hausse prévue des impôts. Le gouvernement lucernois a donc dû revoir sa copie et a défini diverses mesures d’économie. Il a notamment décidé de réduire de manière rétroactive la limite de revenu applicable aux réductions de primes pour les familles avec enfants, la faisant passer de CHF 75’000 à CHF 54’000. Or, le canton avait déjà versé à ces ménages les réductions de primes destinées à leurs enfants pour la période de janvier à septembre. Et ce qui paraissait auparavant impensable est devenu réalité: non seulement le canton de Lucerne n’a accordé aucune réduction de primes aux familles en question pour le reste de l’année, mais il a aussi exigé d’elles qu’elles restituent celles déjà versées.
Cette mesure d’économie contestée, dans le cadre de laquelle le canton de Lucerne a changé les règles du jeu a posteriori, concernait 2’400 familles de condition économique modeste assurées chez CONCORDIA. Il fallait s’attendre à ce qu’une grande partie d’entre elles aient des difficultés à rembourser les réductions de primes au canton de Lucerne. C’est pourquoi CONCORDIA a décidé de prendre fait et cause pour ces familles; elle a procédé au remboursement, d’un total de CHF 2.2 millions, par le biais de sa fondation.
Versement facultatif de réserves en faveur de nos assurés
La loi interdit aux assureurs-maladie sociaux de Suisse de reverser des dividendes. Par conséquent, les éventuels excédents dégagés dans les assurances-maladie et accidents obligatoires sont toujours affectés aux réserves et permettent en particulier d’atténuer les hausses de primes. Un dispositif qui convient parfaitement à CONCORDIA, puisque la structure faîtière du groupe CONCORDIA est justement une association à but non lucratif, ce depuis plus d’un siècle.