Avis aux becs à bonbons

«C’est décidé: demain j'arrête le chocolat!» Ce genre de bonnes résolutions ne sert strictement à rien, car une interdiction radicale renforce l'envie de sucré, et avec elle le risque de craquer et de s’empiffrer. Le scénario est bien connu: «Au point où j’en suis de toute façon, je peux bien manger toute la plaque de chocolat». S’ensuivent sentiment d’échec et mauvaise conscience. Il est bien plus raisonnable de s’accorder une petite douceur de temps en temps et de l’apprécier vraiment au lieu de se goinfrer devant la télévision, l’ordinateur ou en lisant un livre.

La pyramide alimentaire de la Société suisse de nutrition SSN fournit des recommandations pour une alimentation aussi équilibrée que savoureuse.

Selon ces recommandations, nous devrions consommer sucreries, boissons sucrées et alcoolisées, snacks salés avec modération. Sous le terme «sucreries», la SSN inclut le chocolat et les pâtes à tartiner au chocolat, les gâteaux, les glaces, le miel, le sucre, les mueslis sucrés, mais aussi les boissons sucrées comme le coca, les boissons énergisantes ou le thé froid industriel. Tous ces produits ont un apport énergétique élevé – en d’autres termes, ils sont tous très caloriques. Quant aux boissons allégées, elles contiennent certes moins de calories (voire pas du tout), mais elles ont un goût extrêmement sucré auquel nous nous habituons rapidement.