Assurance: à quoi prêter attention pendant la grossesse et après la naissance
Vous attendez un bébé? Félicitations, c’est merveilleux! Voilà qui promet d’être excitant, bouleversant et qui, très vite, va focaliser toute votre attention. Faire le point sur votre couverture d’assurance suffisamment tôt et l’adapter au besoin en vaut la peine.
Assurer son bébé avant ou après la naissance?
Dans le cadre de l’assurance de base, vous avez en principe trois mois pour annoncer la naissance de votre bébé à une caisse-maladie. Après son affiliation, il bénéficie rétroactivement d’une couverture d'assurance depuis sa venue au monde. Cependant, afin de ne pas avoir à y penser plus tard, nous vous conseillons d’annoncer votre enfant à votre assureur avant sa naissance. Vous pourrez ainsi goûter pleinement à votre nouvelle vie en famille, sachant que votre petit bout de chou bénéficie d’une protection d’assurance complète dès son premier souffle.
En plus, nous admettons votre enfant sans examen de son état de santé dans différentes assurances complémentaires. Vous pouvez conclure les assurances complémentaires suivantes pour votre enfant avant sa naissance:
Grâce aux assurances complémentaires, vous pouvez optimiser votre protection d’assurance – choisissez celles qui vous conviennent!
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Les prestations prises en charge pendant la grossesse
Toutes les personnes domiciliées en Suisse ont l’obligation de contracter l’assurance obligatoire des soins (AOS), ou assurance de base. La loi fédérale sur l'assurance-maladie (LAMal) détermine quelles prestations les assureurs-maladie prennent en charge au titre de l’assurance de base. Cela signifie que tous les assureurs-maladie de Suisse doivent prendre en charge les mêmes prestations. Quant aux assurances complémentaires, vous pouvez choisir celles que vous souhaitez conclure en fonction de vos besoins. Comme ces assurances ne sont pas régies par la LAMal, mais par la loi sur le contrat d’assurance (LCA), les prestations offertes par chaque caisse-maladie sont différentes, notamment durant la grossesse. Pour connaître exactement l’étendue des prestations prises en charge, il faut se référer aux conditions complémentaires d’assurance (CCA).
Dans le cadre d'une grossesse se déroulant normalement, l'assurance de base prend en charge sept examens de contrôle au total, qui peuvent être réalisés par un·e médecin ou par un·e sage-femme. Le premier examen, qui se fait généralement entre la 6e et la 9e semaine de grossesse, s'accompagne d'une discussion, pendant laquelle la patiente s’entretient avec son ou sa médecin. Certaines analyses de laboratoire, celle consistant par exemple à mesurer le taux de bêta-hCG, l’«hormone de la grossesse», sont entreprises. Si des saignements se produisent pendant cette première phase de la gestation, votre médecin pourra faire une échographie, qui permettra de déterminer si l'ovule fécondé s’est implanté au bon endroit dans la muqueuse utérine (nidation). À partir de la 6e semaine environ, l'activité cardiaque de l’embryon est perceptible.
L'assurance obligatoire des soins prend en charge les frais de deux échographies, la première entre la 12e et la 14e semaine et la deuxième entre la 20e et la 23e semaine. C’est au ou à la médecin qu’il appartient de décider si d’autres contrôles sont nécessaires et s’il s'agit d'une grossesse «à risque» selon l’évaluation clinique. L’assurance de base prend alors également en charge les coûts d’échographies supplémentaires. Certaines assurances complémentaires, NATURA par exemple, remboursent des échographies complémentaires durant la grossesse (90 % des coûts).
Les jeunes et futures mamans sont exemptées de la participation aux coûts pour les prestations de maternité telles que:
- Examens de contrôle pendant et après la grossesse, y compris les échographies
- Accouchement et prestations d’obstétrique
- Préparation à l’accouchement
- Conseils en allaitement
Aucune participation aux coûts (ni franchise ni quote-part) n’est exigée pour ces prestations. En outre, les futures et jeunes mamans ne participent pas aux coûts de prestations de médecine générale ni de soins en cas de maladie à partir de la 13e semaine de grossesse, et ce, jusqu’à huit semaines après la naissance, même pas pour des maladies sans lien avec la grossesse telles qu’une grippe.
Fausse couche
Qu’en est-il de la franchise et de la quote-part en cas de fausse couche?
- Si la fausse couche se produit avant la 13e semaine de grossesse, la patiente doit s’acquitter de la participation aux coûts qui y sont liés. Cela vaut également pour un éventuel curetage utérin, ou aspiration, qui serait pratiqué après la fausse couche.
- Si la fausse couche se produit après la 13e semaine de grossesse, la patiente est exemptée de sa participation aux coûts pour les prestations qui y sont liées: elle ne paie ni la franchise ni la quote-part. Une interruption de gestation à ce stade n’est toutefois pas assimilée à une naissance au sens de la loi. Tout examen ultérieur ou traitement faisant suite à des complications sera compté comme une prestation normale et l’assurée devra payer sa franchise et sa quote-part.
- Après la 23e semaine de grossesse, une fausse couche ou une mortinaissance sont assimilées à une naissance au sens de la loi. La patiente est alors exemptée de sa participation aux coûts, même pour les contrôles post-partum ou des traitements faisant suite à des complications. Cela vaut pour la période jusqu’à huit semaines après la fausse couche ou la venue au monde d’un·e enfant mort-né·e.
Protégez votre famille
Fonder une famille signifie aussi endosser de plus grandes responsabilités, notamment vis-à-vis de son ou sa partenaire et de ses enfants.
Pour les protéger financièrement si quelque chose venait à vous arriver – une invalidité, voire un décès – misez sur des prestations en capital.
Pour quelques francs par mois, vous pouvez vous couvrir ou couvrir votre famille.