Il est important de bien se renseigner avant une opération de la cataracte.

Opération de la cataracte: nos conseils pour bien s’y préparer

La cataracte est l’opacification progressive du cristallin, une lentille située dans la partie antérieure de l’œil. À un stade avancé, la pupille a l’air grise et le regard est souvent figé. Aujourd’hui, nous nous penchons sur le cas de Madame B., qui vient d’apprendre qu’elle est atteinte de la cataracte. Pour en savoir plus sur les différentes options de traitement disponibles, elle fait appel à la Boussole santé de CONCORDIA. Les informations qu’elle obtiendra l’aideront à prendre une décision en toute connaissance de cause.

La cataracte est l’opacification progressive du cristallin, une lentille située dans la partie antérieure de l’œil. À un stade avancé, la pupille a l’air grise et le regard est souvent figé. Aujourd’hui, nous nous penchons sur le cas de Madame B., qui vient d’apprendre qu’elle est atteinte de la cataracte. Pour en savoir plus sur les différentes options de traitement disponibles, elle fait appel à la Boussole santé de CONCORDIA. Les informations qu’elle obtiendra l’aideront à prendre une décision en toute connaissance de cause.

 

Le choix de la technique opératoire est-il
une question de prix?

Pour traiter la cataracte, une affection essentiellement liée à l’âge, la chirurgie est l’unique recours. L’opération, rapide, consiste à remplacer le cristallin opacifié par une lentille artificielle. Chaque année, environ 100’000 opérations de la cataracte sont réalisées en Suisse; il s’agit de la chirurgie oculaire la plus pratiquée.

Au téléphone, Madame B. informe la conseillère de la Boussole santé que son ophtalmologue lui a proposé la méthode au laser, qui permettrait une découpe plus précise et donc une récupération plus rapide. La patiente a toutefois été choquée d’apprendre qu’elle devrait payer de sa poche CHF 2’000 par œil si elle opte pour le laser. Elle aimerait savoir pourquoi l’assurance-maladie ne couvre pas intégralement les frais de cette méthode.

Operation des Grauen Star: mit guter Vorbereitung zu einem guten Ergebnis
 

Méthode traditionnelle et méthode au laser: des résultats comparables

La conseillère explique à Madame B. que l’assurance-maladie prend en charge la méthode standard (phacoémulsification), qui consiste à pulvériser le cristallin par ultrasons, puis à l’aspirer. Avec la méthode au laser (laser femtoseconde), le cristallin est découpé avant d’être aspiré. Plusieurs études ayant analysé minutieusement les deux techniques n’ont pas pu démontrer que l’une était plus efficace que l’autre. Pourtant, la méthode au laser est beaucoup plus chère que la méthode standard. Selon la loi sur l’assurance-maladie, une prestation doit satisfaire au critère du caractère économique pour pouvoir être couverte par l’assurance de base. C’est la raison pour laquelle les patients et patientes qui optent pour l’opération au laser doivent prendre en charge la différence de prix par rapport à la méthode traditionnelle.

 

Opter pour des lentilles artificielles adaptées à ses besoins

Madame B. souhaite également en savoir plus sur les différents types de lentilles disponibles. Son ophtalmologue lui a conseillé des lentilles spéciales (asphériques), mais là aussi, elle devrait payer une partie de leurs frais. La conseillère lui indique que l’assurance de base ne rembourse que les lentilles standards (sphériques). Celles-ci peuvent, en fonction des besoins de la patiente, corriger la vision de près, la vision de loin ou la vision intermédiaire. Afin de bien voir à toutes les distances, la patiente devra par conséquent porter des lunettes après l’opération, qui seront également nécessaires si d’autres troubles de la vue se manifestent par la suite.

Quant aux lentilles spéciales, elles permettent une vision nette à toutes les distances; le port des lunettes n'est donc plus forcément nécessaire après l’opération. Ces lentilles, dites de confort, ne font pas partie des prestations obligatoires à charge de l’assurance de base étant donné qu’elles ne remplissent pas le critère d’adéquation. Si la patiente opte pour les lentilles spéciales, elle devra assumer une partie de leurs coûts. À noter aussi que le prix ne dépend pas uniquement du type de lentilles, mais aussi de l’ophtalmologue qui réalisera l’opération. Malheureusement, les ophtalmologues ou centres ophtalmologiques ne peuvent renseigner les personnes assurées sur les prix pratiqués que dans le cadre d’une consultation payante. Selon le cas, les coûts de cette dernière seront imputés à la franchise ou à la quote-part du patient ou de la patiente.

 

Peut-on dire adieu aux lunettes après
une opération de la cataracte? 

Comme elle souhaite pouvoir se passer de lunettes, Madame B. avoue qu’elle a une préférence pour les lentilles spéciales. La conseillère la met cependant en garde: la patiente ne doit pas avoir d’attentes trop élevées par rapport à l’opération. Car la bonne position de l’implant ne repose que sur l’estimation du chirurgien ou de la chirurgienne. Un écart d’un simple millimètre peut entraîner une différence de 1.5 dioptrie. L’état des tissus intraoculaires entre aussi en ligne de compte. Si l’œil est déjà endommagé, en cas de diabète par exemple, il se peut que le résultat de l’intervention ne soit pas optimal. Même l’utilisation de lentilles spéciales ne peut donc jamais garantir une vie sans lunettes après l’opération.

 

Bien préparer sa consultation chez l’ophtalmologue

La conseillère révèle à Madame B. qu’un grand nombre de personnes assurées contacte CONCORDIA parce qu’elles sont insatisfaites du résultat de leur opération, en particulier quand des frais importants ont été à leur charge. Pourtant, une erreur médicale n’est la plupart du temps pas en cause. Cette situation est davantage due au fait que les informations données aux patient·es pendant leurs consultations sont incomplètes ou peu claires. Conséquence: ils et elles placent de faux espoirs dans l’opération. Madame B. a donc tout intérêt à préparer minutieusement sa discussion avec son ophtalmologue et réfléchir de manière ciblée à ce qu’elle attend de l’opération: peut-elle envisager de devoir encore porter des lunettes après l’intervention? Certaines de ses activités quotidiennes doivent-elles être prises en considération (p. ex. conduite de nuit fréquente, utilisation intensive de l’ordinateur, travaux manuels de précision)? Le médecin connaît-il tous ses antécédents médicaux et les médicaments qu’elle prend actuellement? Pour ne rien oublier, Madame B. peut se servir du mémento pour l’opération de la cataracte disponible dans la Boussole santé. Par ailleurs, la conseillère lui recommande vivement de se rendre à la consultation avec une personne de confiance, avec qui elle pourra ensuite discuter des différents points abordés. La patiente ne doit en aucun cas se laisser influencer et ne rien signer tant qu’elle n’est pas sûre de son choix.

 

Deuxième avis médical: demander conseil avant de prendre des décisions importantes

Vous avez des doutes quant à la nécessité d’une opération prescrite et souhaitez vous pencher sur d’autres options thérapeutiques? Demandez un deuxième avis médical établi en toute impartialité. Si vous disposez d’une assurance-hospitalisation de CONCORDIA, vous pouvez avoir recours gratuitement à ce service auprès de l’Hôpital cantonal de Lucerne

 

Liste de contrôle concernant l’opération de la cataracte

Vous souffrez de cataracte et souhaitez vous faire opérer? Utilisez notre liste de contrôle, qui pourra vous aider à préparer votre discussion avec votre ophtalmologue. Vous obtiendrez ainsi des réponses à vos questions et pourrez prendre une décision en toute connaissance de cause.

Ne vous laissez pas imposer de décision!

Avant d’opter pour une technique ou un type de lentilles, renseignez-vous auprès de votre agence CONCORDIA sur la participation aux coûts attendue.

 

Qu’est-ce que la cataracte et quelles sont les personnes concernées par cette affection?

Le risque de développer cette maladie de l’œil augmente typiquement avec l’âge. Lorsque le cristallin est fortement opacifié, la chirurgie est la seule solution. En Suisse, cette intervention, qui consiste à remplacer le cristallin par une lentille artificielle, est réalisée plus de 100’000 fois par année.

La plupart du temps, la cataracte survient à partir de 60 ans. Les facteurs de risque suivants entraînent ou favorisent l’apparition de la cataracte:

  • Âge
  • Maladies de l’œil et amétropie
  • Troubles du métabolisme (p. ex. diabète)
  • Exposition aux rayons UV du soleil
  • Prise de certains médicaments (p. ex. cortisone)
  • Consommation de tabac, d’alcool
  • Lésions oculaires

Généralement, les personnes concernées consultent leur ophtalmologue en raison d’une baisse de leur acuité visuelle (myopie). Autres symptômes et signes typiques laissant penser à une cataracte:

  • Sensibilité à la lumière et sensation d’éblouissement accrue
  • Vision floue
  • Baisse de la netteté des contrastes
  • Diminution de l’intensité des couleurs 

Si la cataracte n’est pas traitée, il y a risque de cécité. À quel moment les personnes touchées doivent-elles se faire opérer? En général quand la maladie a un impact sur leur qualité de vie. Lors de l’opération, le cristallin est remplacé par une lentille artificielle.

 

Que vous soyez malades ou en bonne santé,
nous sommes là pour vous

concordiaMed est le service de conseils en santé de CONCORDIA disponible 24 heures sur 24. Des spécialistes qualifié·es répondent à vos questions et vous conseillent sur tout ce qui touche à la maladie, aux suites d’accident, à la prévention et à la maternité. concordiaMed intervient également en cas d’urgences à l’étranger. Les conseils sont gratuits pour les personnes assurées chez CONCORDIA.